Defender 90 - 200 Tdi - 1993
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Mon premier Land..........

Tout à commencé par un ras-le-bol, d'un Toy LJ70 baché. Nous voila donc chez CDA (Marines-95) un beau jour d'Octobre 1995, ou entre divers 4x4, tronait un 90 blanc. C'est un 200Tdi, de Janvier 1993, avec 34 000 kms, garantie un an. Il avait fière allure avec son Kit +5cm, son Schnorkel bizarroïde, ses attaches de capot Racing, ses jantes Fagix, son push-bar, son blindage, son arceau et ses Recaro. Un bout d'essai (ma 2ème expérience en Defender), le moteur va très (très) bien, les suspensions sont bonnes, il freine bien, un coup d'oeil en dessous, pas de fuites, l'affaire est vite conclue........ Reprise du LJ, 1ère propale a 45000 FF, devant mon demi tour, 10 000 FF de mieux, le 90 est à vendre 85 000 FF, je rajoute mes 6 roues boue, on arrive à 20 000 FF à mettre au bout du Toy, je signe.

Quelques jours plus tard, le 31 Octobre 1995 précisement, le jour de mes 30 ans, je deviens l'heureux propriétaire de ce Defender. Ca commence un peu mal, au premier rond point, l'accelerateur a des points dur, et reste parfois coincé.... Arrêt sur le bas coté, un coup d'oeil pour m'apercevoir que le ressort s'accroche a la garniture isolante au dessus des pédales. Comme ca ne sert à rien, la dite garniture finit son vol plané dans la benne du Land, incident clos. Ca continue encore pas terrible, puisque le moteur à des ratés..... un oeil sur la jauge d'essence, on est a sec....., demi tour accrobatique sur la 4 voie, une station de l'autre coté. Bon, après ca va mieux, j'ai du mal avec la tenue de route incisive du 90, va falloir s'y faire, de même qu'a l'embrayage camionesque.

En rentrant a la maison, petit détour par une carrière fort sympathique, les petites zones passent sans problèmes, on met les courtes, blocage du central, la marche à + de 45° est avalée........ ca passe partout ce truc !!!! On recommence pour la photo. Retour à la maison, 30 personnes pour la fête le soir, pas le temps de tenter un bourbier. Gilles m'offre son treuil WARN 8000 comme cadeau d'anniversaire, sympa......

A l'examen, il s'avère que ce 90 à été préparé par CJM, mais remodifié avec moins de bonheur derrière. Les amortos sont des Bilsteins, les ressorts avants sont des Eibach pour Range TD Marathon, les arrières des CJM qui vont très bien. Le transfert est un 1.222 (Range), le pont Arrière à la même origine (disques), le pont avant à des étriers de Range (4 pistons et 2 durites) sur des disques de 110 (anciens modèles). Le schnorkel est en tube acier, coupés a 45° et mécano soudés, pas beau, trop restrictif et lourd, direction la benne, on remplace par un Schnorkel maison avec la tête Mantec, a base de PVC eaux usés de 80 et de coudes. La pose du treuil oblige a couper le pare choc (entre les cornes du chassis), le bas en alu de la face avant et les 2 barres du bas de la calandre. Des pattes industrielles en acier bichromaté, et le WARN est en place. La boite à relais émigre sous le capot, fixé sur une patte sous le vase d'expansion, avec la prise de commande déportée sous le phare avant droit (mauvaise idée) et doublée par une commande intérieure, à base d'interrupteur Télémécanique a deux contacts, sécurisé par un contact à clef. C'est à cette occasion que je découvre que l'aile avant droite est en Poly (CJM).

Quelques questions plus tard, j'apprends que ce 90 à été racheté accidenté, pont avant et transfert détruit, aile avant et pare choc défoncés. Il à été remonté avec des pièces de démonte ce qui explique le coté hybride. Bonjour le casse tête pour commander des pièces, mais bon l'ensemble est homogéne et efficace.

Après ces débuts passionants, il nous tardait d'en découdre pour de "vrai". Première sortie NPR avec le 90, on passe partout, c'est écoeurant. C'est pas tout ça, on a des recos à faire pour la Translog et les Week End se succèdent, le treuil sert surtout a jouer la dépanneuse.

Janvier 1996, Ski à La Rosière (73), le trajet est avalé de nuit à 135 km/h de moyenne de roulage (hors arrêts), pour un peu moins de 13l/100kms, vive le transfert long (1.222), les 235/85R16 et la prépa qui permet de l'emmener. Il doit faire au bas mot 135CV....

Diverses sorties ensuite, dont une dantesque dans la neige en limite de l'Oise et du Val d'Oise, ou le Land semble disparaitre dans les congères, le Merco 300GE de Gilles peine et à bien besoin des 3 blocages pour me ressortir, avant de manquer de peu le grand plongeon dans l'Oise (autour de Boran/Oise) suite à un trop grand optimisme.....

Balade avec Mickey, un des Hankook décide de tutoyer latéralement des gravats, un bout de carrelage le balafre sur le flanc sur plus de 10 cm..... mort.... 1/2 heure pour desserer les écrous (origine sur jante Alu Fagix, pour que ca tienne faut un couple..... non mesurable...) à deux, et on est pas manchots..... J'achète a cette occasion mes premiers Blackstar Guyanne en 7.50R16 chez l'ami Patrice (Epinay Pneu Service - 93), et récupère un SAG propre pour faire une roue de secours, que je fais monter sur des jantes de Range de récupération (pas chères quoi...). La vente des 4 Fagix me paye tout ca, opération blanche.

Le Defender fait toutes les sorties NPR, en véhicule d'organisation, soit comme ouvreur, fermeur ou en assistance sur la Translog.

Aout 1996, on part en recos avec la Dream Team NPR pour le Raid Balalaïka, au programme, la Hongrie, la Roumanie, la Slovaquie, plus l'Allemagne et l'Autriche en transit. 3 semaines de Raid, la découverte du Voyage en autonomie, des bivouacs d'anthologie, 6600 kms, RAS sauf une crevaison. Pour l'occasion, je cherchais des pneus mixtes solide mais c'est une opportunité qui m'amena a recupérer (pas cher donc....) des Michelin XS (sable.... oui je sais...) en 7.00R16 et des jantes de Range à nouveau. 2 Blackstar Broadway en roues de secours (une sur la porte arrière, l'autre sur le capot).

Nuit des Délires 1996, j'emmène Mickey, le parcours de nuit est roulant (trop), on est ouvreur et un Cherokee Limited 4.0 remonte notre heure d'avance en 4 heures..... Je le calme dans les chemins (110-120km/h...) mais sur les jonctions bitumes j'ai pas le jouet pour jouer leur jeu de con. On les bloque dans une case en laissant l'autre ouvreur en bouchon.... Au petit matin, dans un bourbier, le Cherokee finira sa perte de controle sur une souche, comme quoi....

Re-sorties NPR, re Ski, re recos, plantage mémoraux ou le treuil, la batterie et l'alternateur déclarent forfait. Une Lada Niva et un tracteur 4x4 plus loin (la Niva c'était pour aller chercher le tracteur...) on est sortis d'affaire, la batterie n'est pas 100% morte, donc on repart.

Du coup je refait l'alternateur, mais je casse les charbons au nettoyage (fendus...). Gilbert m'échange ma carcasse de Lucas 45A contre une 80A (avec borne W), le treuil dit merci.

Nuit des Délires 1997 (reprise du début du parcours de la Translog mais en nocturne..) avec Phiphi, Muriel ne sent pas le Week End. On se pèle, brouillard givrant, 10 cm de givre sur les essuie glace et l'antenne CB, Schnorkel colmaté par la glace, 20 mètres de visibilité, on ouvre le parcours, moment d'antologie. Phiphi ne digère pas la soupe à l'oignon, pour lui changer les idées, au petit matin, je lui laisse le manche.... Au retour, Muriel m'annonce qu'elle est enceinte, grosse joie (on n'y croyait plus).

Début 1998, on va au Ski en Def (avec Muriel enceinte.... dans le bacquet la crise de rire..), c'est plus le véhicule adapté, en plus il commence à vieillir mécaniquement.

Un gars répond à mon annonce, le Def lui plait, il cherche le financement.

Mai 1998, on ripe à Niort, Muriel est enceinte de 7 mois..

La vente du Def ne se fait pas, je n'ai plus de CT (centre de CT naze, butés et tatillons, Veritas à Niort-Souché à éviter), pas le temps de bricoler, Adrien arrive.

Décembre 1998, le Def me sert de traine cul pour aller au boulot, ca me fait de la peine, on va partir au Ski, la Polo de Muriel n'est pas idéale. Un Disco est a vendre chez Suzuki, le Def (toujours sans CT !! ) sert de monnaie d'échange.

Fin du premier épisode Defender 90.

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